jeudi 31 décembre 2015

2015, l'année des grands départs





La fin de l'année est l'époque des traditionnelles retour sur le chemin parcouru durant l'année écoulée. C'est en vidéo que je vous propose ce retour.



2015 sera une très belle année, riche en émotions et en action. Choisir,c'est renoncer. Et j'ai choisi cette vie. En renonçant à pas mal de choses. En ce monde ou l'accumulation sécurise, j'ai choisi d'avancer, et pour avancer de renoncer. Et donc de me délester. Matériellement, affectivement et spirituellement. Des pages importantes se sont tournées, de nouvelles se sont ouvertes. Et depuis la vie est beaucoup plus simple, claire. Emplie de joie, de paix et de satisfaction. De belles rencontres, d'étonnantes découvertes et d'apprentissages renouvelés.

Si c'était à refaire ? Je garderai le même projet, mais j'agirai plus vite, encore plus vite.

Si vous avez un rêve, n'attendez pas. Allez-y, foncez.

Merci pour votre intérêt et à bientôt.

lundi 21 décembre 2015

Un cigare à Ibiza


Vous ne le saviez probablement pas, mais je suis fumeur de cigare. Uniquement. Pas de cigarette. De cigare. Car fumer un cigare ne se fait pas à la va vite. C'est une invitation à la lenteur, et à la concentration. Je ne fume pas de jour non plus. Allez savoir pourquoi. Probablement parce que justement le jour distrait. Je jour demande d'agir. La lumière est là, il faut agir. Et de jour, il est plus difficile de contempler les volutes de fumée. Or, c'est pour moi un des plaisirs majeurs du cigare. Fumeur de cigare nocturne donc.
Allant de Majorque à Alicante, l'on passe forcement à proximité d'Ibiza. Et de cette ile, dont le nom est mondialement célèbre, je ne pouvait pas en faire l'impasse. Mais le temps étant compté, je dois aller faire du « chérie picking » à l'aéroport d'Alicante dans quelques jours, l'escale d'Ibiza sera donc courte. Une nuit seulement. J'y arrive un peu avant midi après une navigation sans histoires, belle nuit avec deux heures sous voile, blagues stupides des officiers de quart sur les cargos sur le canal 16 (« Happy halloween » avec des voix de films d'horreur, etc...). A l'heure ou je vous écrit, je navigue vers Alicante, et au moment ou j'écris ces lignes sur le canal 16, les mêmes facéties recommencent. Aujourd'hui c'est de la musique. Je ferai une compilation des blagues canal 16.
Et je repartirai le lendemain dans l'après midi. C'est l'hiver, il n'y a personne et les ports ne sont pas regardant sur les horaires. C'est donc une très courte escale. La nuit aussi à été courte, ayant bu un café tardivement à Palma, et décidant de profiter d'un peu de vent à une heure du matin, je ne suis pas d'une fraicheur optimale en ce jeudi après-midi. Après une bonne douche ; celle de Port d'Andratx était vraiment rustique ; j'enchaine par un bon plat du jour en terrasse, sur le quai même. En prenant le temps de le déguster, et de finir un livre captivant, « Mes voyages avec Hérodote » de Ryszard Kapuściński. Bref, lorsque je décolle pour un tour en ville, il est déjà tard. Et la marina à l'autre bout de la baie. Je suis tout de même sur les remparts au coucher du soleil, après avoir longé les quais et traversé la pointe orientale de la vieille ville. CE qui me vaut de traverser le quartier gitan, avec une fête improvisée sur le pas d'une porte. Comprenez une dizaine d'homme boivent en écoutant de la musique à tue tête. Les femmes elles, sont plus loin et semble plus occupées qu'en pleine fiesta.
Je redescend enfin dans la ville basse pour arriver sur une place animée. L'alignement des cafés commence par la terrasse d'un hôtel, et se termine à l’autre bout de la place. Sur le côté ensoleillé. De l'autre coté, seul un magasin rompt la monotonie des façades. Les terrasses sont bondées. En ce 17 décembre la nuit est douce. Touristes et iliens se mélangent allègrement. Toutes les langues sont parlées à ces tables. Catalan, allemand, anglais, espagnol, français. Mais tous ces gens ont un point commun. Pas de stress. Les « looks » parlent. Et racontent l'histoire d'une ile clémente. Clémente parce que tolérante, envers l'étranger comme l'original. Certains, et ils sont nombreux sur cette place, cumulant les deux qualificatifs. Clémente car ensoleillée, ce soleil dont manque tant les gens du nord, et qui permet à tous de vivre dans la joie. De fêtes point en cette saison.
Assis en terrasse, je sors le cigare acheté à Port d'Andratx, qui devait célébrer la fin du GR221. Faute de temps, il est encore là. Cigare nicaraguaien.
Et c'est accompagné d'une bière... Cà y est, il est allumé. Calme et volupté. Sur la place, des enfants jouent. J'assiste à un théâtre d'ombre, ne voyant que les silhouettes. Un bambin échappe à ses parents. Un grand classique à cet age là. La mère semble dire au père « à ton tour ». Le père, dont l'embonpoint contraste avec la célérité de l'évadé, se hâte lentement. L'enfant file. Le père disparaît., La scénette se termine par la manœuvre désespérée du fugitif qui pris en chasse par ses parents aux deux extrémités de la place entre dans le magasin. Immédiatement suivi de ces deux poursuivants.
Mes pensées vont et viennent au rythme des volutes. Je repense à Shoua, ma nounou éthiopienne qui s'occupait de moi lorsque nous habitions en Éthiopie. Je devais alors avoir l'age du fugueur. Qu'est elle devenue ? Est-elle encore en vie ? J'aimerai bien revoir cette femme. Quel impact à t-elle eu sur ma vie ?
Je pense à ceux que j'aime, à celle que j'aime. Elle est présente là, sur la chaise d'en face. Dans mon esprit, car en réalité elle ne me rejoins que dans 3 jours. Je prie pour eux. La vie est belle et je remercie Dieu de me donner le courage de voir et d'accepter cette beauté. Je repense au « voyage avec Hérodote » dans lequel Kapuściński, avec sa grande intelligence et sa sensibilité aiguë, nous montre à quel point nous sommes pétris, endoctrinés, intoxiqué de cette culture grecque. Culture liberté certes, mais pour les élus, les citoyens. Culture d'exclusion, de violence, de sauvagerie, mais absoute par le fait que les barbares, ce soit les autres. Histoire de rivalités politiques, d'appétit de pouvoir sans frein, de manipulations les plus sordides pour l'acquérir, le conserver, l'accroitre. Que ces réflexions sonnent tristement juste aujourd'hui.
Le cigare est de bonne qualité. Sa saveur est équilibrée, et sa cendre ne tombe pas. Il est pratiquement consumé lorsque la fraicheur tombe. Il est temps de rentrer au bateau. Mais avant, je tourne quelques images dans les rues d'Ibiza.
Ce fut une belle soirée.







Merci pour votre intérêt et à bientôt.

Barcelone en noir et blanc

Quelques images en nuances de gris de cette belle ville toute en couleurs...






Merci pour votre intérêt et à bientôt.

jeudi 17 décembre 2015

L'étape du jour...enfin de la nuit plutôt.

Et voilà, 60 miles de plus au compteur. Départ hier soir vers 21h30, et arrivée ce matin à Ibiza vers 11h30. Avec deux séquences voiles, quand le vent s'y prêtait , entre 1h et 3h du matin - c'est pas une heure pour faire de la voile ça - et ce matin entre 9h et 10h. Le lever du soleil splendide et la matinée égayée par trois apparitions de dauphins. Mais ils se sont tenus assez loin de Liane, les photos et vidéos sont plutôt du genre "preuves" que prêtes à pour un concours de photo animalière.

Merci pour votre intérêt et à bientôt.

mardi 15 décembre 2015

La Ruta Pedra en sec


Ca y est, c'est fait. J'ai traversé la Sierra de Tramuntana. Et d'une certaine façon Majorque par la même occasion. Superbe randonnée de 8 jours essentiellement par le GR221, mais pas uniquement. Commençons par la classique avalanche de chiffres. Huit jours de marche, sept nuits à la belle étoile, cent quatre vingt kilomètres, sept mille mètres de dénivelée, plus de 1600 photos et vidéos. En autonomie totale. Enfin presque. Car ma stratégie énergétique concernant mon appareil photo s'avèrera inopérante, m’obligeant à une interruption de 24h.
Mais surtout huit belles journées dans cette nature méditerranéenne que j'affectionne tant. Huit jours d'effort, de concentration, de méditation active. Huit jours de photo. Sept nuits à converser avec les étoiles. Retrouver des sensations oubliées. Retrouver des préoccupations oubliées. Simples et directes. Où aller ? Est-ce le bon chemin ? La bonne trace ? Où manger ? Où dormir ? Écouter les oiseaux chanter. Faire chauffer sa popote sur son réchaud. Installer son bivouac. Bref, un grand et bon bol d'air.
Le mois de décembre, climat méditerranéen oblige, se prête à cette randonnée. Pas de pluie, une température équivalente à une fin septembre en France. Deux petit bémol toutefois. Les jours sont très courts et je marcherai en général deux heures de nuit, à une exception près, pour pouvoir boucler les étapes dans le temps imparti. Avantage, je pourrai me lever relativement tard chaque matin... Autre bémol, au Sud de Deià, tout est fermé en cette saison. Aucun hôtel d'ouvert, très peu de restaurant et de magasins. Sans importance pour moi qui suis en autonomie totale. Mais qui imposerait cette option à quiconque voudrait rééditer cette randonnée à la même période. Plus au nord, les refuges du GR sont ouverts. Car ce chemin, la « Ruta pedra en sec », est assez récent. Le tracé et « l'équipement » tout frais. Innovation qui n'est pas forcément bien vue des propriétaires terriens locaux, la vieille mentalité gréco-romaine rurale n'étant pas un modèle de d'ouverture et de dynamisme. La création du chemin semble s'être faite au forceps, et via tribunaux interposés. De nombreux signes en attestent, du panneau de déviation plus ou moins officiel au panneau officiel d'excuses pour cause « d'interruption judiciaire » de l'itinéraire. Bref, le schéma classique d'une réappropriation récente de la nature par les citadins, au grand dam des ruraux. Certaines variantes empruntent des chemins dont le caractère publique peut être mis en doute. Il faut donc faire attention à ce que l'on fait. Mais au mois de décembre, tout le monde se fiche d'un randonneur solitaire. Et je ne rencontrerai aucun obstacle ni problème.
Mais le jeu du GR en vaut la chandelle. Cet itinéraire permet de découvrir l'ile en dehors des « sentiers battus » des resorts et autres séjours « pieds dans l'eau ». La côte ouest et la montagne sont splendides, rurales et sauvages à la fois. Avec suffisamment de cachet pour lancer une initiative réussie de labellisation « patrimoine mondial » auprès de l'UNESCO. Et s'il faut faire « marcher le tourisme », faire « marcher le touriste » semble donc une bonne stratégie.
L'itinéraire que je suivrai, trouvé sur un site allemand, www.alpenquerung.info, traverse la Sierra Tramuntana en huit jours. Avec un départ de Port d'Andratx. Ce qui pour moi confère un double avantage. Je pars « au sortir du bateau ». Et Port d'Andratx me positionne très favorablement pour la poursuite de mon périple marin vers le sud-ouest. A une exception près ;le tracé ayant connu quelques fluctuation récente je l'ai déjà mentionné ; la trace suit des sentiers officiels et ouverts, GR221 ou variante par les sentiers du Conselleria de Medi Ambient del Gobierno de las islas Baleares. Il y a vraiment deux temps différents, avant et après Deià. Ceci je pense étant du à la présence ou non d'eau en quantité suffisante pour l'agriculture. La végétation, les écosystèmes, sont les mêmes partout. Mais au nord de Deià, l'eau est plus présente, et une agriculture méditerranéenne s'y développe. Je serais donc accompagné par le tintement des clochettes des moutons jusqu'à la fin.
Je ne vous décrirai pas les paysages, ni les impressions qu'ils font naitre, les photos le feront bien mieux que moi.
En conclusion, une superbe randonnée que je recommande à tous les amateurs du genre. Et que je referai bien volontiers à l'occasion, au printemps cette fois.

En quittant Port d'Andratx, le ton est donné.

L'ile de Dragonera vue de Ses Basses.

Au sommet de l'Esclop.

En entrant dans Estellenc.

Orangers, citronniers, palmier. Un jardin d'éden.

Petit déjeuner. Important !

Au col de Camin Nous.

Pas de pluie mais du vent, qui lorsqu'on dépasse les 800m d'altitude devient froid.


Merci pour votre intérêt et à bientôt.

mercredi 9 décembre 2015

Au revoir Barcelone !

Bonjour,
ça y est ! Il fallait que cela arrive au moins une fois. J'ai raté le rendez-vous du lundi. Trop occupé par ma préparation de la semaine de randonnée dans les montagnes Tranmuntane, j'ai oublié jusqu'à prévenir de ce silence. Car poids, amis aussi et surtout esprit de la marche, pas question de trimbaler mes appareils "connectants". Je profite d'un retour logistique imprévu mais nécessaire pour pallier à cet oubli. Et c'est donc à un bilan de mon séjour que je vous invite.

Après un mois et demie passé à Barcelone, il était temps pour Liane de reprendre la mer, direction Majorque aux Baléares.
C'est aussi l'heure des bilans.
Les satisfécits d'abord.
Les amis, anciens et nouveaux. Il y a eut pas mal de passage sur Liane d'amis de longue date. Et cela fait toujours plaisir. Il faut y ajouter tous ceux rencontrer au cours des différents "meetup" auxquels j'ai participé, rando et photo, Grace, Illas et son épouse, Flavia et Jacob, Gerardo, sans oublier ceux...dont j'ai oublié le nom. Ainsi que Stéphane, le sympathique "marinero" français qui travaille à Port Forum.
La Ronda Verda, le tour de la ville à vélo. Qui fait l'objet d'un article particulier. Mais une très belle expérience que je recommande vivement à tous les curieux un tant soit peu sportifs.
Port Forum. Un superbe endroit, un peu à l'écart mais pas trop, à deux pas des plages et de ville, dans un cadre de BD futuriste.
La photographie n'est pas en reste, avec la présentation d'un de mes reportages - lien ici - et la participation à une conférence donnée par Thomas Canet, présentant son excellent travail de portraitiste de presse.
Le retour à mes amours cartographiques, dont vous pouvez avoir un petit exemple dans l'article sur la Ronda Verda.
A refaire différemment ?
Sortir plus en ville, visiter plus. Mais la vie à bord de Liane est si douce... Je plaisante. Car il n'y a pas du avoir plus de deux de jours oisifs.
Plus de photo, de gens en particulier. Mais il se trouve que je ne me suis pas assez investit. A faire donc.

Pour résumer, Barcelone est une ville très complète, très diverse, très cosmopolite et pleine d’énergie. Climat méditerranéen, une ville avec tous ces avantages, la plage sur des kilomètres et des collines dans lesquelles se ressourcer à un jet de bus. Marseille, amis avec des dimensions économiques et politiques incomparablement supérieures. Une quasi capitale de la Méditerranée, s'il devait en exister une. Une candidate de premier plan s'il fallait que je me fixe quelque part. A visiter si vous le pouvez, un weekend plus ou moins allongé y suffit.

A côté des pavés, la plage.

Diagonal Mar, Front Maritim.

Le stade de Monjuïc

Pause cyber.
HCP : Héliotropie collective publique.

"Cara de Barcelona" - le visage de Barcelone par le sculpteur Roy Lichtenstein - Port Vell.

Un port très actif, le premier d'Espagne.

Non, ce navire n'est pas le Liane. Il est un peu petit...

La ville vers les collines.

Le parc olympique de Montjuïc.

Le parc olympique de Montjuïc avec la célèbre tour de communication.

Le parc olympique de Montjuïc. Dans le fond, le stade.

Et il y a même des sites d'escalade urbains; Trop cooool !
Merci pour votre intérêt et à bientôt.

jeudi 3 décembre 2015

Bien arrivé à Majorque.

Et plus exactement dans le sympathique Port d'Andratx. La navigation fut bonne, mer d'huile, et rapide car allant vers le sud, avec un vent variable en intensité mais d'une constance remarquable au ... plein sud, il ne me restait plus qu'à allumer le moteur... 24 heures de moteur de plus. Il va quand même falloir naviguer à la voile un jour ! J'ai bien fait une tentative à la voile d'environ une heure. C'est la petite "dent" que l'on voit sur l'image, juste au dessus du mot "Geltrú". Si ça partait plutôt bien, pas vraiment dans la bonne direction mais qu'importe, c'est surtout une baisse de régime du vent qui a mis un terme à l'expérience. La nuit fut globalement calme, à part un coup de bourre entre 00h30 et 02h30 ou tout ce qui se fait de plus gros s'était donné rendez vous autour de Liane. Un navire étrange, que je prenais de loin pour un bateau de pêche a pris une toute autre allure quand vu de profil alors qu'il me croisait par l'arrière. La forme générale du navire, sa longueur impressionnante en comparaison avec les ferrys qui m'ont doublés un peu plus tard, me font penser à un ...porte avion. Mais cela me semble toutefois étrange et de nuit, difficile d'en avoir le cœur net.
Beaucoup plus réjouissant fut la rencontre avec un dauphin tôt ce matin. Mais il semblait plus occupé à prendre son petit déjeuner qu'à venir jouer autour du bateau.
Voici donc Liane à Port d'Andratx, qui va attendre sagement son propriétaire le temps que ce dernier parcours le GR221 à la découverte des monts Tramuntane.

Merci pour votre intérêt et à bientôt. 

lundi 30 novembre 2015

La Ronda verda, un tour de ville à vélo

La Ronda verda sur carte. En vert, le tracé sur asphalte, en pointillés sur chemin de terre. Données OpenStreetMap et Ronda verda traitées avec Qgis.
 Le jour de mon arrivée, en me promenant sur le front de mer, je tombe sur un panneau décrivant un itinéraire cycliste "ludique" faisant le tour de Barcelone, la Ronda Verda. Littéralement "Périphérique vert". Et évidemment, je décide immédiatement de le parcourir pendant mon escale. 72km autour et dans la ville, quelle meilleure façon de s'immerger dans Barcelone ? Et c'est parti. En quatre fois tout de même. Si je réalisais la moitié du tour le premier jour, les deux suivants furent un sixième seulement le deuxième, pour cause de crevaison, un autre sixième le troisième jour, la trottinette n'étant pas adaptée au tronçon. Le quatrième et dernier jour voyant le bouclage du tour.
Ce fut indéniablement un bon choix. L'itinéraire varié permet d'appréhender des aspects très divers de la ville, plus ou moins connus, des lieux plus ou moins fréquentés. Et il traverse un maximum d’espaces verts, se qui est renforce le côté "vert" du tour.
En revanche, je changerai l'ordre du tour, car mes choix ne furent pas des plus optimisés.
Cet itinéraire suis assez logiquement la structure générale de la ville, et peut se décomposer en 3 grands ensembles. Le littoral tout d'abord, qui est lui même bordé dans les terres par une chaine de hauteurs qui le suit parallèlement. Entre les deux, s'étend la ville. Et enfin, pour fermer les deux côtés libres, les rivières Besos au Nord et Llobregat au Sud.
Donc voici ce qui me semble être la meilleure façon de réaliser ce tour, qui peut être bouclé en deux jours.
Partant de Port Forum, partir sur le tronçon Nord, par le "Parc fluvial del Besòs", le long de la rivière Besos. Le terrain étant plat, cela permet une bonne mise en jambe. Trace GPS du Parc fluvial del Besòs. A la fin du tronçon Parc fluvial del Besòs, attaquer la montée vers les collines, avant de suivre les versants. Trace GPS du Parc de Collserola. Terminer à la fin de la trace GPS "T1". Revenir en ville par l'avenue diagonale. Vélo impératif pour ces tronçons, l'essentiel se déroulant sur des chemins de terre. Prévoir aussi une autonomie en eau et vivres, car s'il y a des fontaines le long de l'itinéraire, les restaurants sont rares et relativement chers, et le magasins inexistants.

Pour le tronçon suivant, après avoir rejoint le point d'arrivée précédent, qui est le point de départ du deuxième jour, suivre le tronçon "Llobregat" - trace GPS - , Montjuïc - Trace GPS- puis enfin "Front Maritim" - Trace GPS, ce qui vous ramène à votre point de départ à Port Forum. L'itinéraire étant circulaire, il peut évidement être adapté en fonction du point de départ le proche de votre lieu de résidence, ou point de location de vélo. Ce dernier jour peut être réalisé soit à vélo, soit en trottinette, car il emprunte exclusivement des itinéraires asphaltés. La logistique peut être aussi allégées, car vous trouvez des magasins, bars et restaurants tout au long de la journée.

L'intégralité du tour peut être chargée ici, et l'ensemble des traces provient du site officiel Ronda Verda.

Bonne ballade !

Dans le parc de Callserola, très fréquenté par les joggers et Vtistes locaux.

Les tours Hotel et MAPFRE sur le tronçon "Front de mer -Marfront".

Sur le tronçon "Front de mer -Marfront". Les bars et restaurants sont omniprésents.

Parc de Callserola, vue de Barcelone vers la Costa Brava.

L'itinéraire est très bien balisé.

A la fin du tronçon "Parc Fluvial del Besos". Le paysage est beau mais le quartier pauvre.

A la fin du tronçon "Parc Fluvial del Besos", la traversée du Besos.

Vue de Barcelone depuis les hauteurs au début du "Parc de Callserola".

Une ballade entre ville et forêt.

Barcelone fait un effort marqué pour développer les moyens de transports alternatifs.

Sur le front de mer.

Le parc sur le tronçon "Montjuïc".

Merci pour votre intérêt et à bientôt.

lundi 23 novembre 2015

Gaudi, l'arbre qui cache la forêt.



Barcelone, ville d'art et d'architecture. Si l'office du tourisme n'a pas encore utilisé la formule, c'est qu'il n'en a pas besoin , tellement c'est évident. L'architecture est une tradition ancienne et encore bien établie dans la ville. Qui ne connait pas le nom de Gaudi, architecte catalan dont l'essentiel de l'oeuvre se situe à Barcelone ? La casa Milà, le palais et les jardins Guell et l'incontournable Sagrada Famillia en sont les vaisseaux amiraux. A ce titre, ces trois monuments attirent un nombre phénoménal de visiteurs, trois millions par an pour la seule Sagrada Famillia. Les files d'attentes sont longues, et l'obtention de billet nécessite une patience certaine. Mais que ne ferait on pas pour visiter ces points de passage obligés de tout « been there, done that », énième merveilles d'un monde global ?

Mais Gaudi n'est pas un phénomène isolé. Il y a bien ici une tradition solide de valorisation de la ville par l’architecture. C'est une tradition bien vivante, qui permet à cette ville de se réinventer en ville globale. Seconde ville d'Espagne, elle fait partie du club fermé des « villes globales », au même titre que Paris, Londres ou New-York. Sur le pourtour méditerranéen, il faut aller jusqu'à Istanbul pour lui trouver une consoeur, ou concurrente, c'est selon. Elle dépasse selon certain classement Rome, Athène, Beirout ou Tel-Aviv.

Car  l'architecture signe la ville. Phare, balise, point de repère mais aussi décor qui façonne la vie de tout être humain qui vit l'espace d'un séjour ou d'une vie à Barcelone. Influence plus ou moins perçue mais indéniable et qui participe à la magie du lieu, à sa singularité, et au « zeitgeist » propre à cette ville. Singularité reconnue par le Royal Institute of British Architects – le RIBA – qui lui a décerné sa médaille d'or, distinction d'habitude destinée à un individu, pas à une ville.
Etant sensible à l'architecture contemporaine, car pour moi elle marque dans le réel l'avancée des hommes dans le temps, je vous propose une promenade architecturale dans Barcelone.

La tour "Telefonica"

La tour Telefonica vue de Port Forum.

Dans le brouillard.

Le "musée bleu" - museum d'histoire naturelle - et la tour Telefonica.

Les tours "Hotel Arts" (à gauche) et "MAPFRE" (à droite), 1994 et 1992 respectivement.

Les tours "Hotel Arts" (à gauche) et "MAPFRE" (à droite).  
La "Torre AGBAR". 2004, par l'architecte français Jean Nouvel.

Torre Agbar et sabres lumineux.

Torre Agbar, détail. La façade est éclairée par des millions de leds qui lui donne cet aspect si particulier.

L'hotel "W Barcelona", ou "La vela" (la voile). 2009, architecte Ricardo Bofill.

L'hotel "W Barcelona" vue de la plage de Barcelonetta.
L'hotel "W Barcelona", détail.

Jeu de lumière au pied de l'hotel "W Barcelona".

L'hotel "W Barcelona", pour ceux qui n'auraient pas compris.

La centrale solaire de Port Forum.
Un édifice marquant, utile pour le terrien et le marin.
Les 3 cheminées de l'ancienne usine électrique de Badalona, dans la proche banlieue de Barcelone. L'usine n'existe plus mais ces trois cheminées colossales ont été conservées. Elles marquent l'entrée de la ville et sont visibles de partout, y compris depuis la mer.





Divers autres bâtiments, moins célèbres mais qui par leur originalité marquent la ville.





 


Merci pour votre intérêt et à bientôt.