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Affichage des articles du septembre, 2016

Deux caps et un coup de tabac.

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C'est donc dans les meilleures dispositions que nous quittons Almérimar après une courte escale réparatrice. L'objectif de cette nouvelle navigation est Javea, un petit port à l'extrémité sud du Golfe de Valence. Cela permettrait de passer de la façade sud de la péninsule ibérique à sa façade est. Ce serait notre avant-dernière étape avant Barcelone, mais une erreur tactique en décidera autrement. Depuis le départ de Rabat, je consultais la météo marine espagnole, en particulier pour l'approche de Gibraltar. Il y a bien sûr un bulletin littéral en espagnol, mais il y a aussi et surtout une carte interactive qui permet d'avoir soit la mer du vent et la houle, soit le vent et la « mer totale », c'est-à-dire la résultante de la mer du vent et de la houle. La hauteur de la mer est symbolisée par un code couleur allant du bleu foncé au rouge, en passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, en fonction de la hauteur des vagues. À l'oc...

En mer d'Alboran, again.

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Ça y est, tout est prêt, nous pouvons quitter Rota, direction la Méditerranée via le détroit de Gibraltar. Un moment clé de notre périple.   Il est 16h lorsque nous larguons les amarres. Sortie de port sans difficulté, et passage sous voile sitôt passé la jetée. Voiles que nous gardons jusqu'après le Cap de Trafalgar. Il fait nuit lorsque nous l'atteignons, et le vent est contraire dans le détroit. Nous passons donc au moteur. La nuit est claire, il n'y a pas trop de cargos dans le rail. Même s'ils sont à bonne distance, moins il y en a, mieux c'est. Derrière moi, un autre voilier va dans la même direction. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, lui aussi est au moteur. Le passage se fait sans encombre, même si les vitesses escomptées avec les courants sont en deçà de nos attentes. Il est vrai que nous avons une bonne heure de retard sur notre programme calculé sur la marée de Gibraltar, de façon à profiter des courants favorables. Le sens de...

Rota, une belle escale.

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Nous voilà donc à Rota, un peu par hasard. J'en connaissais le nom car c'est l'autre grande base navale de la marine espagnole après Carthagène. Pas vraiment envie d'y aller. Mais nous y sommes ; et plutôt contents vues les conditions de notre arrivée.   D'emblée l'accueil est aimable. Des passants aideront Grace à ranger le pont et la grand-voile pendant que je remplis les formalités d'arrivée. Au ponton, pas mal de bateaux sont occupés, plutôt par des retraités mais l'accueil est cordial. Bref, bonne ambiance.   Les installations portuaires se partagent entre le port de plaisance d'un côté et le port de pêche de l'autre. Et tout le monde se retrouve à l'entrée des installations, où pas moins de cinq restaurants et bars se partagent une clientèle nombreuse. Ici pas de chichis. Des cartes basées sur les produits de la mer. Poissons grillés, fritures, en plats, en tapas, il y en a à profusion. Des classiques mais cuisinés av...