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Affichage des articles associés au libellé Gibraltar

En mer d'Alboran, again.

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Ça y est, tout est prêt, nous pouvons quitter Rota, direction la Méditerranée via le détroit de Gibraltar. Un moment clé de notre périple.   Il est 16h lorsque nous larguons les amarres. Sortie de port sans difficulté, et passage sous voile sitôt passé la jetée. Voiles que nous gardons jusqu'après le Cap de Trafalgar. Il fait nuit lorsque nous l'atteignons, et le vent est contraire dans le détroit. Nous passons donc au moteur. La nuit est claire, il n'y a pas trop de cargos dans le rail. Même s'ils sont à bonne distance, moins il y en a, mieux c'est. Derrière moi, un autre voilier va dans la même direction. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, lui aussi est au moteur. Le passage se fait sans encombre, même si les vitesses escomptées avec les courants sont en deçà de nos attentes. Il est vrai que nous avons une bonne heure de retard sur notre programme calculé sur la marée de Gibraltar, de façon à profiter des courants favorables. Le sens de...

So british, mais pas que...Gibraltar.

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So british, sans aucun doute. Tout y est écrit en anglais, on utilise la Livre Sterling, il y a une statue de Nelson, et l'Union Jack y flotte. Mais aussi le jardin botanique, les pubs, les cabines téléphoniques. L'accent cockney, très répandu ici. Allez, c'est dit, nous sommes sur un territoire britannique. Mais bon, géographiquement nous sommes toujours sur la péninsule ibérique. Et Gibraltar n'est britannique que depuis 1704, soit 312 ans. Il doit quand même y avoir un petit quelque chose d'hispanique. Oui, et même plus. La géographie d'abord se fait sentir dans le climat, rareté de d'eau comprise, la végétation évidemment, et le paysage forcement. Le "rocher", autrefois considéré comme l'une des deux "colonne d'Hercule" par nos antiques aïlleux, qui surplombe la sortie orientale du détroit de Gibraltar. Du haut de ce rocher, vous contrôlez un des deux accès de la Méditerranée vers les océans, les eaux dites "libres"...

Carthagène – Gibraltar, tout en dauphins...

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Ça partait bien, mais ce fut de courte durée. L'étape fut longue, plus longue que prévue. Les premières après-midi et nuit furent sans histoire, avec de beaux passages sous voile. Mais le mercredi midi nous vit entrer dans un courant contraire, assez fort. Auquel vous ajouterez, pour faire bonne mesure, un vent fort (force 5) et les vagues venant tous de la même direction, face à nous. Bilan, une vitesse oscillant entre 0,5 et 0,9 nœuds, sous voiles comme au moteur, soit du 1,5 km/h. Sans compter la fatigue de l'équipage dans ces conditions. Et ce pour faire les derniers 190 km. Bref, déroutement vers Alméria pour y attendre des conditions plus favorables. C'est donc le vendredi 22 à 17h que nous repartons vers Gibraltar, toujours avec un courant de 2 nœuds face à nous, mais cette fois ci avec le vent et les vagues en notre faveur. C'est donc dimanche matin 24 à 7h45 que nous entrons dans Marina Bay à Gibraltar. Ça partait bien. Grace en pleine action à la sortie...