lundi 25 janvier 2016

Carthagène – Gibraltar, tout en dauphins...

Ça partait bien, mais ce fut de courte durée. L'étape fut longue, plus longue que prévue. Les premières après-midi et nuit furent sans histoire, avec de beaux passages sous voile. Mais le mercredi midi nous vit entrer dans un courant contraire, assez fort. Auquel vous ajouterez, pour faire bonne mesure, un vent fort (force 5) et les vagues venant tous de la même direction, face à nous. Bilan, une vitesse oscillant entre 0,5 et 0,9 nœuds, sous voiles comme au moteur, soit du 1,5 km/h. Sans compter la fatigue de l'équipage dans ces conditions. Et ce pour faire les derniers 190 km. Bref, déroutement vers Alméria pour y attendre des conditions plus favorables. C'est donc le vendredi 22 à 17h que nous repartons vers Gibraltar, toujours avec un courant de 2 nœuds face à nous, mais cette fois ci avec le vent et les vagues en notre faveur. C'est donc dimanche matin 24 à 7h45 que nous entrons dans Marina Bay à Gibraltar.

Ça partait bien. Grace en pleine action à la sortie d'Alméria.
Au près par force 5. Un peu d'eau dans le génois...
Cette lenteur nous préparait un cadeau. Des dauphins. En nombre, et souvent. De jour comme de nuit. Ce splendide animal marin est à lui seul une formidable récompense. Tous les inconforts sont oubliés, balayés par leurs visites. La mer d'Alboran que nous traversions est réputée pour la densité exceptionnelle de dauphins qui y vivent. La plus forte de toute la Méditerranée. Sans doute parce que prolongeant le détroit de Gibraltar, elle relie l'océan Atlantique à la Méditerranée. Et donc beaucoup de poissons y passent. Et dans le règne marin, les choses sont simples. On habite là où l'on se nourrit. Donc les dauphins y sont. Joueurs, vifs, rapides, gracieux. Une présence dont on ne se lasse pas. Surtout lorsque comme Grace, c'est l'un de ses animaux préférés. Au début, on les observe depuis le cockpit, à l'arrière. Ça ne dure jamais très longtemps dans ces conditions, dix minutes tout au plus. Donc la fois suivante, on va à l'avant pour mieux les voir. Les dauphins aimant jouer avec l'étrave du bateau, c'est l'endroit qu'ils préfèrent. Et quand ils y voient une présence humaine, et bien ils restent. C'est comme ça que nous avons put les observer à plusieurs reprises pendant plus d'une demi-heure à chaque fois. De jours comme de nuit. Je vous concède que de nuit, c'est probablement eux qui nous voient le mieux et qui s'amusent le plus. Quelques images. 


Les dauphins devant l'étrave. Extrait d'une vidéo tournée avec la GoPro.

Extrait d'une vidéo tournée avec la GoPro.

Extrait d'une vidéo tournée avec la GoPro.


Le dauphin est devenu au fil du temps le symbole de l’esprit de la mer.

Arrivée de nuit sur Gibraltar. Le fameux rocher est visible de loin. Il faudra encore plusieurs heures de navigation pour y arriver.

Merci pour votre intérêt et à bientôt.

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