lundi 11 janvier 2016

La première impression est souvent la bonne.


La première impression est souvent la bonne dit-on. Ce voyage me donne l'occasion de le vérifier. En ce sens qu’immédiatement certaines caractéristiques de l'endroit se révèlent, que je retrouverai tout au long de l'escale. Vous ne me croyez pas ? Petit retour en arrière pour vous convaincre.

Port d'Andratx.
J'y arrive par beau temps. Le paysage est un mélange de Grèce et d'Italie. Méditerranéen sans aucun doute. Avec une touche très « chic ». Je suis au port municipal, dont les pontons se situent sur le quai où s'alignent les terrasses des bars chics. Il y à là un petit côté « St Trop' », en plus discret, plus « exclusif ». Et ces deux femmes qui viennent admirer la rade depuis le bout du ponton. Dont la silhouette m'interroge. Elles pourraient être espagnoles, mais il y a un je ne sais quoi qui ne colle pas. Les manteau en Loden peut être. Les gilets bavarois que je vois lorsqu'elles se rapprochent. Effectivement, à portée de voie, c'est bien l'allemand qu'elles parlent. Cet accueil aussi fortuit que germanique qui me surprendra tout d'abord ne fait qu'annoncer mon arrivée dans un port, et plus généralement une ile qui est depuis des décennies une des destination soleil favorite des allemands en Europe. En ville, les enseignes sont systématiquement bilingues espagnol et allemand. Quand elles ne sont pas exclusivement en allemand comme ce centre médical, fermé en cette saison. Bref, un petit parfum d'outre Rhin qui se marie bien avec le soleil local. J'ai beaucoup fréquenté l'Allemagne et les allemands, et c'est un pays et des gens que j'aime particulièrement.

Port d'Andratx.

Le ponton et l'un de ses occupants.

Coucher de soleil sur la rade vue du ponton.

Le ponton vu de la terrasse du "Cappuccino".

Liane à Port d'Andratx.


Ibiza.
L'arrivée à Ibiza se fait vers midi. Grand soleil, il fait bon. On en attend pas moins d'une destination dont le slogan pourrait être « sex, drug and electro ». Ce qui me surprend immédiatement, c'est le calme absolu de la marina. Pas de bruit, l'air est calme, rien ne bouge. Au bout du ponton, des restaurants dont les terrasses se remplissent. Nous sommes à l'heure espagnole, on déjeune tard. Les discussions sont amorties. Les clients font plutôt riches. Beaucoup de femmes, seules ou entre amies. J'imagine les maris brassant des millions à Londres, Francfort, Moscou ou ailleurs, qui rejoindront ces dames d'un coup de jet privé pour le weekend. Et déjà quelques un de ces passionnés de bateau, qui en ont fait leur vie et leur gagne pain. Entretien de yacht, équipages privés, il y a tout un petit monde à la fois chic ; le bateau c'est généralement chic, et un peu alternatif. Petit monde que je retrouverai plus tard, le soir, en ville.

La vieille ville.

Les terrasses plaça del Parc.

Au loin, la cathédrale veille sur les marinas.

La vieille ville et le port.

Sur les remparts.


Alicante.
Contactée par radio, la capitainerie me demande de m'amarrer au quai d’accueil avant de placer Liane. Ce quai est aussi celui servant à la station essence. Il y de nombreux bateaux, il n'y a pas de place et je fais des ronds dans l'eau. Je guette un bateau qui libérerait une place. Et il y a cette vedette en train de faire le plein. En fait de vedette, il ne s'agit pas d'une de ces clinquantes machines en plastique. Non, c'est une vedette en bois et cuivre, pavillon espagnol, très « classic yacht ». A bord, une femme s'active. Entièrement vêtue de noire, robe fluide longue arrivant sous les genoux. Bas noirs. Et surtout, ce grand chapeau noir, à mi-chemin entre Zorro et Chappi Chappo. Mouvements précieux, gestuelle maitrisée. Tout cela me donne une impression de BCBG pur jus. Puis j’aperçois les enfants. Trois garçons, la vingtaine tout au plus, très « NAP ». Après Barcelone la mondialisée, Ibiza l'hédoniste, Alicante serait-elle la bourgeoise ? La première impression est la bonne. Malgré sa relative exiguïté, Alicante est bourgeoise. L'accueil à la marina, le casino à proximité, les devantures de magasins ne démentiront pas cette impression

La citadelle vue de la marina.

Le très convoité trophée de la Volvo Ocean Race.

Un Volvo class 70 en exposition à l'entrée du musée Volvo Ocean Race.

Le front de mer.

Le marché médiéval de Noël Plaza Gabriel Miro.
 

Carthagène.
C'est dans ce port que Liane a passé les fêtes et où nous resterons encore quelques jours avant de reprendre la mer direction Gibraltar.
Le matin de notre arrivée, il fait gris. L'entrée dans la rade est un peu maussade. Nous croisons deux navires de guerre partant visiblement en exercice. Autour de nous, de hautes collines, pratiquement toutes couronnées de fortifications. Le ton est donné. Nous entrons dans une des bases de la marine espagnole. Les similitudes avec Toulon sont frappantes. Même rade profonde, entourée de hauteurs pouvant en interdire l'accès. Accueil simple et chaleureux à la marina. Il n'y a pas grand passage en cette saison. En ville, même ambiance de Toulon espagnole. Ville plutôt tranquille, pas des plus dynamique économiquement. Des preuves de son antique caractère stratégique partout. Les nombreux musées et jardins archéologiques mettent en valeur ses origines ibères, carthaginoises (d'ou son nom), son passé romain, ses fortifications royales espagnoles.

Une rade profonde entourée de hauteurs...

Le théâtre romain.

Un ex-voto Calle Soledad.
L’hôtel de ville et le sapin lumineux.
Merci pour votre intérêt et à bientôt.


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